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Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines de mes plates-bandes (textes de ma plume) le 5 Novembre 2008 à 00:08
Y a des jours
Sans pourquoi
Ca dégringole
Du toit
Carence d’or
Dans le bleu
L’averse au bord
Des yeux
Idées moches
Ras caboche
Trop-plein d’choses
Trop-peu d’rose
L’moral pas
Au niveau
Le cœur dans l’ca
Niveau
L’âme fourbue
A l’envers
Mise à nu
Trop fin verre
Qui s’étoile
En filant
Dans un ciel
Filet d’sang
Y a des jours
Noir cruel
Qui vont lourds
Plombs dans l’aile
Le rire s’est
Fait la malle
L'amer-tue-me
S’emballe
Y a des jours
Sans pourquoi
Ca tombe rigoles
Du toi
Ca s’déverse
Sans prév’nir
En averses
De sourires
Comme un ange
De passage
Dont l’aile change
Désencage
Un p’tit rayon
D’soleil
Crève-con
Plante-merveille
Des fois j’essaye
De l’être
C’ chant d' vermeil
A vos f’nêtres
Mais savez-vous
Qu’ tant fois
Vous l’êtes, vous
Pour moi
Texte paru dans "Graines d'arcs-en-ciel" et dans "l'Allant-Bic"
20 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines d'à plusieurs (pour "Passeurs d'espoirs") le 4 Novembre 2008 à 05:03
C'est ta fête demain et je ne pourrai pas te la souhaiter ici, pour une raison que tu connais bien, et pour cause... alors je te la souhaite dès aujourd'hui... avec ce petit cadeau... pour remplacer tous les Apn que tu pourrais perdre encore, à notre grand regret à tous !! ;-)
Pour ceux qui ne connaîtraient pas la chanson d'origine, elle est ici.
Sylviane, Sylviane
Son regard est ouvert aux gens sans feu ni lieu
On pourrait l'appeler l'auberge de Bon Dieu
S'il n'en existait déjà une
La dernière où l'on peut entrer
Sans frapper, d'un clic simple et léger
Chez Sylviane, Sylviane
On est n'importe qui, on vient n'importe quand
Et, comme par miracle, par enchantement
On fait partie de la famille
Dans son cœur, en s' poussant un peu
Elle vous dégote la meilleure place, au coin de son feu
Sylviane, Sylviane
Sur son blog nouvelles fraîches n' sont pas chaque jour servies
Mais le peu qu'on y trouve assouvit pour la vie
Par la façon qu'elle le donne
Ses textes s' dégustent comme du gâteau
Et ses photos comme du nectar, du meilleur, pour finauds
Sylviane, Sylviane
On lui laisse quand on peut des comm' mirobolants
Un baiser, deux trois mots, un gif étincelant
Une poignée de doux potins qu'on cueille
L'adresse d'un blog esseulé
A t' nir au chaud sur sa page d'accueil
Sylviane, Sylviane
Dans ses roses et ses choux n'a pas trouvé d'enfant
Qu'on aime et qu'on défend contre les quatre vents
Et qu'on accroche à son corsage
Et qu'on arrose avec son lait
D'autres qu'elle en seraient toutes chagrines
Mais Sylviane, Sylviane
Ne s'en soucie pas plus que de colin-tampon
Etre mère de trois poulpiquets, à quoi bon
Quand elle est l'Amie universelle
Quand tous les blogueurs de la terre
De la mer et du ciel sont à elle...
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Chez Jeanne, la Jeanne
Son auberge est ouverte aux gens sans feu ni lieu
On pourrait l'appeler l'auberge de Bon Dieu
S'il n'en existait déjà une
La dernière où l'on peut entrer
Sans frapper, sans montrer patte blanche
Chez Jeanne, la Jeanne
On est n'importe qui, on vient n'importe quand
Et, comme par miracle, par enchantement
On fait partie de la famille
Dans son cœur, en s'poussant un peu
Reste encore une petite place
La Jeanne, la Jeanne
Elle est pauvre et sa table est souvent mal servie
Mais le peu qu'on y trouve assouvit pour la vie
Par la façon qu'elle le donne
Son pain ressemble à du gâteau
Et son eau à du vin comme deux gouttes d'eau
La Jeanne, la Jeanne
On la paie quand on peut des prix mirobolants
Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs
Un semblant d'accord de guitare
L'adresse d'un chat échaudé
Ou d'un chien tout crotté comm' pourboire
La Jeanne, la Jeanne
Dans ses ros's et ses choux n'a pas trouvé d'enfant
Qu'on aime et qu'on défend contre les quatre vents
Et qu'on accroche à son corsage
Et qu'on arrose avec son lait
D'autres qu'elle en seraient tout's chagrines
Mais Jeanne, la Jeanne
Ne s'en soucie pas plus que de colin-tampon
Etre mère de trois poulpiquets, à quoi bon
Quand elle est mère universelle
Quand tous les enfants de la terre
De la mer et du ciel sont à elle
Georges BRASSENS
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(c) Ptitsa
"Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur"
Henri CARTIER-BRESSON
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