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    P'tite roussette
    Voyage tendre
    Dans les bras
    De l'Ô

      
     

        (c) Ptitsa 


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  • Y a des jours

    Sans pourquoi

    Ca dégringole

    Du toit

    Carence d’or

    Dans le bleu

    L’averse au bord

    Des yeux

     

    Idées moches

    Ras caboche

    Trop-plein d’choses

    Trop-peu d’rose

    L’moral pas

    Au niveau

    Le cœur dans l’ca

    Niveau

     

    L’âme fourbue

    A l’envers

    Mise à nu

    Trop fin verre

    Qui s’étoile

    En filant

    Dans un ciel

    Filet d’sang

     

    Y a des jours

    Noir cruel

    Qui vont lourds

    Plombs dans l’aile

    Le rire s’est

    Fait la malle

    L'amer-tue-me

    S’emballe

     

    Y a des jours

    Sans pourquoi

    Ca tombe rigoles

    Du toi

    Ca s’déverse

    Sans prév’nir

    En averses

    De sourires

     

    Comme un ange

    De passage

    Dont l’aile change

    Désencage

    Un p’tit rayon

    D’soleil

    Crève-con

    Plante-merveille

     

    Des fois j’essaye

    De l’être

    C’ chant d' vermeil

    A vos f’nêtres

    Mais savez-vous

    Qu’ tant fois

    Vous l’êtes, vous

    Pour moi

     

     

     

     

     

     

     

    Texte paru dans "Graines d'arcs-en-ciel" et dans "l'Allant-Bic"

     


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  • C'est ta fête demain et je ne pourrai pas te la souhaiter ici, pour une raison que tu connais bien, et pour cause... alors je te la souhaite dès aujourd'hui... avec ce petit cadeau... pour remplacer tous les Apn que tu pourrais perdre encore, à notre grand regret à tous !! ;-)


    Pour ceux qui ne connaîtraient pas la chanson d'origine, elle est
    ici.





    Sylviane, Sylviane
    Son regard est ouvert aux gens sans feu ni lieu
    On pourrait l'appeler l'auberge de Bon Dieu
    S'il n'en existait déjà une
    La dernière où l'on peut entrer
    Sans frapper, d'un clic simple et léger


    Chez Sylviane, Sylviane
    On est n'importe qui, on vient n'importe quand
    Et, comme par miracle, par enchantement
    On fait partie de la famille
    Dans son cœur, en s' poussant un peu
    Elle vous dégote la meilleure place, au coin de son feu


    Sylviane, Sylviane
    Sur son blog nouvelles fraîches n' sont pas chaque jour servies
    Mais le peu qu'on y trouve assouvit pour la vie
    Par la façon qu'elle le donne
    Ses textes s' dégustent comme du gâteau
    Et ses photos comme du nectar, du meilleur, pour finauds


    Sylviane, Sylviane
    On lui laisse quand on peut des comm' mirobolants
    Un baiser, deux trois mots, un gif étincelant
    Une poignée de doux potins qu'on cueille
    L'adresse d'un blog esseulé
    A t' nir au chaud sur sa page d'accueil


    Sylviane, Sylviane
    Dans ses roses et ses choux n'a pas trouvé d'enfant
    Qu'on aime et qu'on défend contre les quatre vents
    Et qu'on accroche à son corsage
    Et qu'on arrose avec son lait
    D'autres qu'elle en seraient toutes chagrines


    Mais Sylviane, Sylviane
    Ne s'en soucie pas plus que de colin-tampon
    Etre mère de trois poulpiquets, à quoi bon
    Quand elle est l'Amie universelle
    Quand tous les blogueurs de la terre
    De la mer et du ciel sont à elle...






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  • Chez Jeanne, la Jeanne
    Son auberge est ouverte aux gens sans feu ni lieu
    On pourrait l'appeler l'auberge de Bon Dieu
    S'il n'en existait déjà une
    La dernière où l'on peut entrer
    Sans frapper, sans montrer patte blanche


    Chez Jeanne, la Jeanne
    On est n'importe qui, on vient n'importe quand
    Et, comme par miracle, par enchantement
    On fait partie de la famille
    Dans son cœur, en s'poussant un peu
    Reste encore une petite place


    La Jeanne, la Jeanne
    Elle est pauvre et sa table est souvent mal servie
    Mais le peu qu'on y trouve assouvit pour la vie
    Par la façon qu'elle le donne
    Son pain ressemble à du gâteau
    Et son eau à du vin comme deux gouttes d'eau


    La Jeanne, la Jeanne
    On la paie quand on peut des prix mirobolants
    Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs
    Un semblant d'accord de guitare
    L'adresse d'un chat échaudé
    Ou d'un chien tout crotté comm' pourboire


    La Jeanne, la Jeanne
    Dans ses ros's et ses choux n'a pas trouvé d'enfant
    Qu'on aime et qu'on défend contre les quatre vents
    Et qu'on accroche à son corsage
    Et qu'on arrose avec son lait
    D'autres qu'elle en seraient tout's chagrines


    Mais Jeanne, la Jeanne
    Ne s'en soucie pas plus que de colin-tampon
    Etre mère de trois poulpiquets, à quoi bon
    Quand elle est mère universelle
    Quand tous les enfants de la terre
    De la mer et du ciel sont à elle



                                                           Georges BRASSENS




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  • (c) Ptitsa



                  "Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur" 
                                                               
                                                              Henri CARTIER-BRESSON
      



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