Jour de rentrée scolaire pour les uns.
De reprise du travail pour les autres.
Un lundi, en plus !
Loi des séries, sans doute...
Grisaille.
Début d'automne.
Jours qui raccourcissent.
Matins frisquets (déjà que l'été n'a pas été chaud !).
Feuilles kamikazes, frappées de spleen,
qui se suicident collectivement en se jetant du haut d'un arbre...
Matières en décomposition, obsédante pourriture...
Charniers de bas-côtés...
Bref...
Rien que des raisons de céder à la morosité ambiante
et d'afficher, ce matin, votre plus sinistre tête de grompf.
Pour ne rien arranger... la petite famille des colibris migrateurs
s'apprête à descendre vers le sud d'ici 8 jours ,
laissant son jardin à l'abandon pendant des jours et des lunes,
sans l'ombre de la plus petite graine pour réconforter en son absence
les malheureux visiteurs sédentarisés
sous des latitudes hostiles
par un emploi imbécile.
Totale déprime.
MAIS...
il reste tout de même une bonne nouvelle
dans la débâcle de ce monde déliquescent.
Un espace d'irréductible optimisme subsiste encore
en plein territoire mégacafardisé.
Alors, si vous voulez échapper à l'emprise de l'empire romanisé,
euh... démoralisé,
il vous reste une unique chance d'échapper au naufrage.
CLIQUEZ sur la bouée ci-dessous
et vous saurez pourquoi tout n'est pas perdu,
pourquoi il reste 100 milligrammes d'espoir
dans un monde plus noir et plus amer
qu'une tablette de cacao à 95%.
Sinon...
rendez-vous, tête-de-grompfisé à bloc,
dans l'enfer des bas-fonds.
Mais ne venez pas dire qu'on ne vous a pas tendu la perche,
enfin, la bouée, avant de sauter...
A bientôt aux uns, adieu aux autres...
Moi, j'ai choisi mon camp.