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Mon ami Dông Phong m'a fait très gentiment fait cadeau de cette berceuse
de son pays, dans sa version originale et dans une traduction de sa main.
Laissez-vous bercer par ces signes, ces sons...
Si vous les aimez, allez faire un tour sur son beau blog où la poésie chante
à deux voix. Un voyage en-chanteur... sur les ailes du vent de l'Est.
Hát ruẦu ơ…
Ví dầu cầu ván đóng đinh
Cầu tre lắt lẻo gập ghềnh khó đi
Khó đi, mẹ dẫn con đi
Con thi trường học, mẹ thi trường đời.
Traduction par Dông Phong :
BerceuseAr reu…
Contrairement aux ponts en bois bien clouté
La passerelle de bambous tordus est difficile à traverser
Difficile à traverser, mais maman va t’emmener
Aux examens de ton école, quand c’est l’école de la vie qu’elle doit affronter.
Pour écouter la berceuse, cliquez sur le petit colibri.
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Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines d'à plusieurs (pour "Passeurs d'espoirs") le 20 Juillet 2008 à 00:01
Ô grand Esprit,
dont j'entends la voix dans le vent
et dont le souffle donne vie à toute choses,
écoute-moi...
Je viens vers toi
comme l'un de tes nombreux enfants.
Je suis faible … Je suis petit…
J'ai besoin de ta sagesse et de ta force.
Laisse-moi marcher dans la beauté
et fais que mes yeux aperçoivent toujours
les rouges et pourpres couchers du soleil.
Fais que mes mains respectent les choses que tu as créées
et rends mes oreilles fines pour qu'elles puissent entendre ta voix.
Fais-moi sage, de sorte que je puisse comprendre
ce que tu as enseigné à mon peuple
et les leçons que tu as cachées
dans chaque feuille et chaque rocher.
Je te demande force et sagesse,
non pour être supérieur à mes frères,
mais afin d'être capable
de combattre mon plus grand ennemi :
moi-même.
Fais que je sois toujours prêt
à me présenter devant toi
avec des mains propres et un regard droit.
Ainsi, lorsque ma vie s'éteindra
comme s'éteint un coucher de soleil,
mon esprit pourra venir à toi sans honte.
Prière Ojibwa
Ma grand-mère a changé de monde hier soir.
Je sais que son esprit a pu partir sans honte,
et je suis en paix avec elle, là où elle est, maintenant.
Bon voyage, Maminette.
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Celui qui cherche à se venger est comme la mouche qui se cogne contre la vitre, il ne voit pas que la porte est ouverte.
Proverbe arménien.
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A mes anges gardiens... Celui du ciel, celui de la terre.
Anděl strážný
Můj anděl strážnýs tváří tajemnou
letem rovnovážným
krouží nade mnou
on hlídá kroky mé
abych nespadl do strží
ať už doby dobré doby zlé
ruku nade mnou podrží
můj anděl strážný
Můj anděl strážnýtěžký úděl má
jsem málo vážný
a on se nalítá
až potkáme se na oblacích
řeknu mu tiše dík
těžkou se mnou měl tu práci
ten boží úředník
můj anděl strážný
Jaromír NOHAVICA
Ange gardien
Mon ange gardienau visage mystérieux,
de son vol régulier,
il tournoie au-dessus de moi.
Il veille sur mes pas
pour que je ne tombe pas dans l’abîme.
Dans les bons comme dans les mauvais moments,
il étend sa main sur moi,
mon ange gardien.
Mon ange gardien,il n’a pas un sort facile:
je ne suis pas toujours très sérieux
et il ne compte pas ses efforts.
Lorsque nous nous rencontrerons dans les nuages,
je lui dirai merci tout bas.
Il a eu fort à faire avec moi,
ce fonctionnaire de Dieu,
mon ange gardien.
Traduction du tchèque: F.L.
Vous pouvez écouter un extrait de la chanson (extraite de l'album Doma, © 2006) sur le site de l'artiste en cliquant ICI.
Ou entendre la chanson en entier en cliquant LA .
12 commentaires -
Pour répondre à Laurent qui avait sollicité ma participation à son concours de poésie sur sa ville, Charleville-Mézières...
Comme dans "En passant par la Lorraine", les mots en patois ardennais sont traduits en fin de texte !
"Ecrire un poème sur Charleville-Mézières ?!"
Arrrgh, j'en avale ma plume, tu parles d'une galère !
Je n' connais ni ce Charles, ni sa très noble ville,
J'errerais en ces rues comme une sans domicile
Fixe ; et de Mézières, mazette !
Je ne connais, morbleu et saperlipopette,
Que celle toute proche du lieu où je vécus :
« Maizières-les-Metz », sans l'ombre d'un accent aigu !...
Je pourrais évoquer, certes, la maison de Verlaine,Mais de son pote Arthur, je n' sais que les poèmes,
Se sont-ils vus à Metz, en Meuse ou en enfer,
Pour vivre leurs saisons, eh, je l'ignore, peuchère !
De grâce, Carolos, ne me fusillez pas comme ça
Vos regards me font des trous rouges au côté droit !
« Oui, mais quand même, Ptitsa, dis donc, tu exagères !Sur le blog de Laurent, tu trouverais ample matière
Pour rendre un digne honneur à cette cité mythique.
- Hélas, chers blogopotes ! Je souffre d'un grave tic :
La plupart des concours me donnent des boutons,
Réaction allergique à l'esprit de compétition.
Ma plume se paralyse, dès qu'elle passe en jugement,
Elle se fait muette comme carpe, est prise de tremblements
Et ne fait plus de moi qu'une poète Parkinson
Aux rimes piètrement plates, qui aucunement ne sonnent. »
Aussi, pardonne-moi, mon cher ami Laurent,Si j'ai si brillamment foiré ton compliment
Et si, en guise d'hommage à ta ville si belle
J'eus mieux fait, penseras-tu, de taper ma gonelle...
Je t'autorise à m' dire en face que « j' te bassine »,
Expression que comprend parfait'ment une Messine
Et si, pour mes scrupules, tu me trouves bin doudouille,
Sauve-moi d'une rime grossière en me disant juste... « Blouille » !!
***
Mini-lexique de patois ardennais
(dont vous trouverez bien d'autres mots fleuris sur le blog de Laurent...)
Taper sa gonelle : se taire, fermer sa boîte
Bassiner quelqu'un : l'ennuyer, le barber
Bin doudouille: trop sensible
Blouille ! : zut !
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