• Puisque des filets nous retiennent
    Puisque nos raisons nous enchaînent
    Que rien ne brille sous nos remparts
    Et puisqu'on n'atteint pas le ciel
    A moins de s'y brûler les ailes
    Et suivre les routes où l'on s'égare
    Comme on dresse un étendard
    A corps perdu, ivre et sans fard
    Pour n'être plus le pantin d'un espoir
    Et si la vie n'est qu'une cause perdue
    Mon âme est libre d'y avoir enfin cru
    A corps perdu...

    Puisque les destins sont les mêmes
    Que tous les chemins nous ramènent
    A l'aube d'un nouveau départ
    On n'apprend rien de nos erreurs
    A moins de s'y brûler le coeur
    Je suivrai les routes où l'on s'égare
    Comme on dresse un étendard
    A corps perdu, ivre et sans fard
    Pour n'être plus le pantin d'un espoir
    Et si la vie n'est qu'une cause perdue
    Mon âme est libre d'y avoir enfin cru
    A corps perdu
    A corps perdu...

    A corps perdu, j'écrirai mon histoire
    Je ne serai plus le pantin du hasard
    Si toutes les vies sont des causes perdues
    Les hommes meurent de n'avoir jamais cru
    De n'avoir pas vécu ivres et sans fard
    Soldats vaincus pour une guerre sans victoire

    Et si ma vie n'est qu'une cause perdue
    Je partirai libre d'y avoir au moins cru
    A corps perdu
    A corps perdu...
     
                                           
                                          
                                               Gregory LEMARCHAL



    Un ami s'en est allé...  pour devenir une étoile.

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  •    

     Il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation qui n’est pas de produire et de consommer jusqu’à la fin de nos vies, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes.

                                                                     Pierre RABHI


                                                          (c) Ptitsa



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  •  
    Pour mon amie Nicole... et les autres...




    N'ai ni trompeuses moeurs, ni la plume belliqueuse
    N'aime tirer sur les coeurs à coups d'humeurs fielleuses
    Mais je découvre, hélas, qu'en ce bel Over-Blog
    Rôdent à gueule couverte de pernicieux bouledogues

    Affichant élégante et suave vitrine
    Ils vous attendent, au fond, armés de barres à mines
    Et s'ils vous pressent, charmeurs, de bien vouloir entrer
    C'est pour mieux vous broyer dans leurs crocs acérés

    J'ai lu ici et là preuves de leurs meurtrissures
    Et porte moi-même, aux ailes, traces de quelques morsures
    N'aurai ni la bêtise d'entrer en vendetta
    Ni non plus la lâcheté de nourrir l'omertà

    Amis, il est fort triste que chiens de cette meute
    Sévissent dans le secret, sans éclat ni émeute ;
    Qu'ils gâchent, par la traîtrise de leur double jeu
    Le goût des vraies rencontres et le plaisir des yeux

    Face à ces dangereux, sans laisse ni muselière
    Je passe mon chemin et préfère me taire ;
    Ni pigeon ni dindon ne serai de leur farce
    Je suis un colibri de belle et pure race !

    Du bon bouc émissaire, ne me sens nulle étoffe
    Si l'on m'aboie après, c'est radical, - pof !
    Je déserte la sphère de l'animal furax
    Un hargneux ne va pas me faire perdre mon axe !

    Il est assez de monde dans le grand Blog-Over
    Pour ne pas m'attarder chez des zusurpateurs
    De fausses routes, ma foi, nous en empruntons tous
    S'il me faut en changer, bien ! Mais que ce soit sans frousse

    Voici comment s'acquiert une leçon de prudence
    Je serai moins naïve, mais je garde confiance
    -Et les dogues, dites-vous. A présent, qu'en fais-tu ?
    -Et s'ils te prennent en chasse, où t'abriteras-tu ?...

    -J'en fais... que je m'exhorte, pour eux, à la miséricorde
    Pauvres êtres qui ne savent que griffer, mordre, prendre,
    Et qui, victimes d'eux-mêmes, tendent ainsi la corde
    A l'amitié...  pour mieux se pendre.
      


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  • Tandis que les uns prennent un bain... de soleil...


                                                                                   (c) Ptitsa



    ...d 'autres  s'enivrent des offrandes de mère Nature !
    (la video est en anglais, mais les images sont assez explicites, je crois...)





    Bon dimanche à vous tous !



    10 commentaires
  •   
      A la vitesse ou le temps passe,
    Le miracle est que rien n’efface l’essentiel.

                                    Francis CABREL, extrait de "La robe et l'échelle".


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