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Puisque des filets nous retiennent
Puisque nos raisons nous enchaînent
Que rien ne brille sous nos remparts
Et puisqu'on n'atteint pas le ciel
A moins de s'y brûler les ailes
Et suivre les routes où l'on s'égare
Comme on dresse un étendard
A corps perdu, ivre et sans fard
Pour n'être plus le pantin d'un espoir
Et si la vie n'est qu'une cause perdue
Mon âme est libre d'y avoir enfin cru
A corps perdu...
Puisque les destins sont les mêmes
Que tous les chemins nous ramènent
A l'aube d'un nouveau départ
On n'apprend rien de nos erreurs
A moins de s'y brûler le coeur
Je suivrai les routes où l'on s'égare
Comme on dresse un étendard
A corps perdu, ivre et sans fard
Pour n'être plus le pantin d'un espoir
Et si la vie n'est qu'une cause perdue
Mon âme est libre d'y avoir enfin cru
A corps perdu
A corps perdu...
A corps perdu, j'écrirai mon histoire
Je ne serai plus le pantin du hasard
Si toutes les vies sont des causes perdues
Les hommes meurent de n'avoir jamais cru
De n'avoir pas vécu ivres et sans fard
Soldats vaincus pour une guerre sans victoire
Et si ma vie n'est qu'une cause perdue
Je partirai libre d'y avoir au moins cru
A corps perdu
A corps perdu...
Gregory LEMARCHAL
Un ami s'en est allé... pour devenir une étoile.
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Pierre RABHI
(c) Ptitsa
16 commentaires -
N'ai ni trompeuses moeurs, ni la plume belliqueuse
N'aime tirer sur les coeurs à coups d'humeurs fielleuses
Mais je découvre, hélas, qu'en ce bel Over-Blog
Rôdent à gueule couverte de pernicieux bouledogues
Affichant élégante et suave vitrine
Ils vous attendent, au fond, armés de barres à mines
Et s'ils vous pressent, charmeurs, de bien vouloir entrer
C'est pour mieux vous broyer dans leurs crocs acérés
J'ai lu ici et là preuves de leurs meurtrissures
Et porte moi-même, aux ailes, traces de quelques morsures
N'aurai ni la bêtise d'entrer en vendetta
Ni non plus la lâcheté de nourrir l'omertà
Amis, il est fort triste que chiens de cette meute
Sévissent dans le secret, sans éclat ni émeute ;
Qu'ils gâchent, par la traîtrise de leur double jeu
Le goût des vraies rencontres et le plaisir des yeux
Face à ces dangereux, sans laisse ni muselière
Je passe mon chemin et préfère me taire ;
Ni pigeon ni dindon ne serai de leur farce
Je suis un colibri de belle et pure race !
Du bon bouc émissaire, ne me sens nulle étoffe
Si l'on m'aboie après, c'est radical, - pof !
Je déserte la sphère de l'animal furax
Un hargneux ne va pas me faire perdre mon axe !
Il est assez de monde dans le grand Blog-Over
Pour ne pas m'attarder chez des zusurpateurs
De fausses routes, ma foi, nous en empruntons tous
S'il me faut en changer, bien ! Mais que ce soit sans frousse
Voici comment s'acquiert une leçon de prudence
Je serai moins naïve, mais je garde confiance
-Et les dogues, dites-vous. A présent, qu'en fais-tu ?
-Et s'ils te prennent en chasse, où t'abriteras-tu ?...
-J'en fais... que je m'exhorte, pour eux, à la miséricorde
Pauvres êtres qui ne savent que griffer, mordre, prendre,
Et qui, victimes d'eux-mêmes, tendent ainsi la corde
A l'amitié... pour mieux se pendre.
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Tandis que les uns prennent un bain... de soleil...
(c) Ptitsa
...d 'autres s'enivrent des offrandes de mère Nature !
(la video est en anglais, mais les images sont assez explicites, je crois...)
Bon dimanche à vous tous !
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A la vitesse ou le temps passe,
Le miracle est que rien n’efface l’essentiel.
Francis CABREL, extrait de "La robe et l'échelle".
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