-
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile !
Jacques BREL,
"La quête".
3 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines de mes plates-bandes (textes de ma plume) le 12 Décembre 2007 à 09:41
Dans la vingtaine
Un accident
A failli causer ma mort.
Comme je suis heureuse qu’il me soit arrivé si tôt !
Combien d’instants j’aurais laissés passer
S’il ne m’avait pas rappelé chaque jour
Que cette vie qui m’a été accordéePeut m’être redemandée demain !...
2 commentaires -
Nous n'avons jamais perdu l'espoir
D'une terre plus humaine.Nous constatons que les plantes,
Les rivières, les montagnes,
Sont toujours là, à la même place,
Malgré les blessures et la pollution
Du monde moderne.
Les désirs de paix,
D' amour et d'harmonie de l'homme
N'ont jamais cessé
A travers tous les temps
Comme le soleil se lève toujours
Sur le même horizon.
DON MARCELINO, "La danse du condor amérindien"
3 commentaires -
Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines de mes plates-bandes (textes de ma plume) le 10 Décembre 2007 à 15:57
Une nouvelle journée s’offre à toiEs-tu prêt(e) à la vivre
Comme la plus palpitante des aventures
Cœur et sens grands ouverts
D’avance reconnaissants
Pour tout ce qui t’attend
De surprises et de joies ?
votre commentaire -
Par *Sylvie Ptitsa* dans Graines de mes plates-bandes (textes de ma plume) le 9 Décembre 2007 à 11:00
J’ai beau chercherMatière à redire ou me plaindre
Dans ce dédale alambiqué
Qu’a été ma vie
Je ne trouve qu’à m’incliner
Devant l’inégalable sagesse
Qui a présidé sans faillir
A tout ce qui m’est advenu.
votre commentaire